Dim. 07/09/2008 : Exploration dans le T0407 (Frêtes) !

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Dim. 07/09/2008 : Exploration dans le T0407 (Frêtes) !

Nouveau messagede Bertrand le 16 Sep 2008, 20:10

Participants : Delphine, Bertrand, Hervé.


3 semaines après notre « repérage », nous entendons encore les pierres cogner de longues secondes avant de résonner comme dans une salle. Aussi, nous avons rendez-vous avec Hervé et Jean-Pierre à 9h. A 9h25, Hervé débarque seul, sans son matos spéléo : en effet, Jean-Pierre nous fait faux-bond et préfère aller à en Haut la Vy... et il n'a pas tord, mais cela est une autre histoire...

Nous voilà donc partis tous les 3, chargés d'une corde marqué 60m (en réalité 53), d'une autre estimée à 45m et d'un bout de 24m, ainsi que le perfo, spits, amarrages et sangles afin que la verticale ne puisse nous résister.

Chemin faisant, GPS à la main pour retrouver le fameux T0407, nous tombons sur un belle ouverture que nous projetons donc de visiter au retour (chaque chose en son temps). 80m plus loin, nous retrouvons notre doline d'effondrement et son puits central.

J'attaque l'équipement, profitant au départ de spit en place. Delphine me suivra tandis qu'Hervé, à qui ont a constitué un baudrier de fortune pourra s'approcher du bord du puit en sécurité. Main-courante, descente, fractionnement sous le départ et c'est parti pour une longueur de 20/25m. Le puits est parcouru par un petit actif, aussi je cherche le hors d'eau en m'éloignant au maximum. Je refractionne (une dev serait finalement plus adaptée) puis qq mètres plus bas, je trouve un endroit sain pour mettre un double amarrage. En effet, sous moi il faut toujours noir, et ça semble s'agrandir. Delphine me rejoint au fractionnement du dessus, me donne la dernière corde, alors que je raboute la seconde. Une dernière déviation et c'est parti pour une descente en fil d'araignée dans un volume qui atteint désormais 6x15m. Je file sur la corde, et mes pauvres led de mon éclairage électrique ne percent toujours pas le fond. Lorsque se dessinent les cailloux qui occupent le fond de ce grand puits, je vois aussi, à travers les dernières ganses de corde, le fond de mon kit. Le noeud arrive en butée alors que mes bottes ne sont qu'à quelques centimètres du sol. Je me résous donc à rabouter à nouveau avec la corde que Delphine m'a fournie providentiellement au fractio précédent. Enfin, je crie LIBRE ! que l'écho peut renvoyer plus haut.

Le fond de la verticale est occupé par de l'éboulis et quelques troncs en décomposition. Je fais le tour de la salle sans trouver de suite. Deux troncs visiblement mis en croix par des précédéceurs permettent de remonter un ressaut de 2m pour atteindre la base d'un puits parallèle. Avec Delphine qui m'a rejoint nous franchissons une faille qui donne sur un autre puits parallèle. Face à nous s'ouvre un puits d'une dizaine de mètres. Un spit roulé témoigne qu'il a du être descendu. Derrière nous, une étroiture franchissable en étant assuré semble donner sur un vide de 10/15m de profondeur. Mais sur manque de corde nous n'explorerons pas aujourd'hui plus loin.

Il est temps de remonter le P75 d'entrée. Hervé, qui ne sais pas ce qu'il rate, refuse d'enfiler le baudrier de Delphine, aussi, je redescend déséquiper. Il est 15h passées quand nous levons le camp.


Sur le chemin du retour nous ferons une halte au large trou découvert le matin (UTM32T : 292842 / 5094772). Il ne s'agit que d'un pan incliné d'éboulis sur lequel repose au fond un névé peu épais. Une lucarne boueuse et étroite à 4m du fond dans un joint de strate débouche en plafond dans un puits d'environ 5m. Le fond est bouché par des éboulis, sans espoir de continuation. En ressortant je remarque des bâches, câbles, une scie à la lame rongée par la rouille, et un peu d'accastillage hétéroclites entreposés discrètement sur une vire.
Bertrand
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